L’investissement immobilier à l’étranger : opportunités et risques

Opportunités et avantages d’investir dans l’immobilier à l’étranger

Une manière de diversifier son patrimoine

Investir dans l’immobilier hors de France permet de diversifier son patrimoine. En plus de mutualiser les risques en cas de perte, vous pouvez profiter de certaines opportunités qui n’existent pas dans l’Hexagone.

Une fiscalité plus avantageuse qu’en France

Par ailleurs, la fiscalité se révèle particulièrement avantageuse. En France, la fiscalité est caractérisée par de lourdes impositions. Or, la situation s’avère différente à l’étranger. Cela est notamment le cas dans des pays qui ont conclu un contrat de non double imposition avec la France. Les revenus fonciers ainsi que les plus-values issues d’un pays étrangers ne sont pas taxés dans l’Hexagone, mais seulement dans le pays concerné.

Des prix plus abordables

D’autre part, les prix de l’immobilier sont plus abordables hors de France. En effet, le pays fait partie de ceux où les prix de l’immobilier restent les plus élevés. Pour cette raison, de nombreux contribuables préfèrent acheter des biens à l’étranger. Et ce, pour réaliser un investissement locatif, pour y établir leur résidence secondaire ou pour préparer leur retraite.

Une meilleure qualité de vie et un pouvoir d’achat plus élevé

Notez également que la qualité de vie est parfois bien différente ailleurs. De plus en plus de Français choisissent d’investir à l’étranger, que ce soit dans un autre pays européen ou au-delà, afin de bénéficier d’un coût de vie plus bas. Cela implique un pouvoir d’achat plus important.

L’éventuelle plus-value

Enfin, il faut également penser à l’éventuelle plus-value. De nombreux pays s’ouvrent aux investissements étrangers et les démarches administratives s’assouplissent. Cela ouvre de nouvelles perspectives aux investisseurs. Vous pouvez espérer des plus-values intéressantes en cas de revente.

Investir dans l’immobilier à l’étranger : quelles sont les difficultés à prévoir ?

Chaque pays a ses propres lois et règlements fiscaux à l’intention des investisseurs étrangers, notamment en termes d’imposition. Pour cette raison, vous pouvez être amené à rencontrer des difficultés si vous choisissez d’investir hors de l’Hexagone.

Les obstacles liés aux démarches administratives

Dans certains pays, les démarches administratives se révèlent particulièrement complexes. Avant d’être propriétaire, il faut surmonter de nombreux obstacles. Dans tous les cas, il est nécessaire de se renseigner sur le régime imposable du pays où se situe le bien immobilier que vous convoitez. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises.

La difficulté d’obtenir un prêt dans une banque locale ou française

Informez-vous sur la fiscalité et la législation, mais aussi sur les conditions pour obtenir un prêt immobilier dans une banque. Dans certains pays du monde, le taux d’emprunt n’a rien à voir avec celui de la France et se révèle beaucoup plus élevé. Les banques locales demandent généralement un apport conséquent.

Convaincre une banque française de vous prêter de l’argent pour investir à l’étranger peut parfois relever du parcours du combattant. Cela est d’autant plus vrai lorsque les risques sont plus élevés que dans l’Hexagone. Dans ce cas, l’organisme bancaire réclamera davantage de garanties, comme l’hypothèque d’un bien immobilier non associé à un crédit.

La contrainte de la langue

La langue locale peut également représenter une difficulté. Si vous ne maîtrisez pas correctement la langue du pays dans lequel vous avez décidé d’investir, des erreurs risquent de vous coûter très cher.

Vous l’aurez compris, aucune place ne doit être réservée à l’improvisation lorsque l’on investit à l’étranger. Pour que la transaction soit une réussite et non un échec, il convient de prendre en compte tous les paramètres.

Les difficultés pour intervenir à distance

Dans le cadre d’un investissement locatif, il peut être difficile en tant que propriétaire d’intervenir rapidement si un problème se présente (catastrophe naturelle, inondation, incendie…). Bien sûr, vous pouvez déléguer la gestion locative à une agence présente sur place, mais cela représente un coût qu’il faut prévoir avant d’investir dans la pierre.

Les risques en cas de succession

En investissant dans un pays hors de l’Union européenne, vous pouvez être confronté à une législation différente en termes de succession. En effet, c’est la législation du pays où se situe le bien qui s’applique et non celle de la France. Pour cette raison, il est fortement recommandé de rédiger un testament désignant la législation française pour régir votre succession. Cette démarche permet de protéger vos héritiers.

Comment choisir le pays où investir dans l’immobilier ?

Plusieurs stratégies s’offrent à vous si vous ne savez pas encore où investir à l’étranger. La première option consiste à privilégier un marché immobilier qui présente une conjoncture intéressante. L’autre possibilité est de miser avant tout sur la sécurité. Enfin, vous pouvez acheter à l’étranger un bien coup de cœur. Par exemple, il peut s’agir d’une destination que vous avez découverte et appréciée lors d’un voyage.

Si vous souhaitez investir aux États-Unis, sachez que le marché immobilier américain présente de nombreux atouts. Son marché immobilier s’avère pérenne et son économie relativement solide. Plusieurs destinations peuvent agir comme des coups de cœur : la Californie, la Floride, New York, Miami, etc.

En termes de rentabilité locative et d’avantages fiscaux, les meilleures destinations pour investir dans l’immobilier sont le Costa Rica, Singapour, Puerto Rico, la Pologne, le Mexique, les Émirats Arabes Unis, la Thaïlande ou encore le Panama. Il s’agit essentiellement de lieux lointains.

Pour trouver la meilleure opportunité d’investissement à l’international, il est judicieux de consulter des sites spécialisés ou de contacter des agences immobilières. Vous pouvez également vous rapprocher d’experts expatriés. La recherche et l’analyse nécessitent beaucoup de temps, et il est essentiel d’avoir une bonne vision du marché local. En aucun cas, il ne faut se précipiter.

Enfin, un dernier conseil. Même si certains pays étrangers sont attractifs fiscalement, il ne faut pas sous-estimer les risques géopolitiques.