Les verrières ont connu leur essor au 19ème siècle, à la suite des grandes expéditions scientifiques. En effet, les expositions universelles qui s'ensuivaient ont beaucoup utilisé cet élément d'architecture, pour mettre en valeur les découvertes dans un cadre lumineux et impressionnant pour les visiteurs. Les spécimens végétaux ramenés par les botanistes nécessitaient aussi la construction de serres, de « jardin d'hiver » ou de vérandas. L'industrialisation a radicalement modifié la fabrication des verrières, et c'est aujourd'hui un produit assez technique.
1-Verrière acier à rupture de pont thermique
Les préoccupations récentes en matière d'économie d'énergie ont conduit à concevoir des matériaux de plus en plus performants pour les ouvertures de bâtiments (portes, fenêtres, baies vitrées).
Longtemps sujettes au phénomène de pont thermique, les menuiseries sont maintenant conçues de façon à éviter ce désagrément. Les procédés industriels ont permis de mettre au point des profilés créant une rupture des ponts thermiques, mais aussi une isolation phonique. Selon le matériau utilisé (bois, aluminium, acier, pvc) la technique varie mais le résultat reste similaire : un plus grand confort intérieur et une maîtrise des dépenses énergétiques.
Selon l’entreprise Glassgow, spécialisée dans la construction de fenêtres et de verrières en acier, la différence entre ces matériaux tient plus à leur esthétique, leur entretien et leur durabilité. La verrière en acier offre une grande possibilité de personnalisations et est selon eux plus durable et résistant.
2-La verrière balcon
La verrière balcon est apparue d'abord sur les façades de grands immeubles, offrant aux appartements un espace supplémentaire et une luminosité incomparable. En position fermée, elle a l'allure d'une baie vitrée, mais en position ouverte, elle devient un balcon transparent. Plusieurs fabricants existent aujourd'hui sur le marché et ce produit est maintenant proposé aussi aux particuliers, que ce soit pour des maisons individuelles ou des appartements.
Ces balcons escamotables – par exemple ceux de Vélux - apportent en effet un gain de place et de lumière qui séduit de plus en plus dans les grandes villes, où les surfaces coûtent cher. Pour les adeptes d'une vue complètement dégagée, la verrière balcon est idéale, car il n'a pas de garde-corps visible en permanence.
Par ailleurs, leur fabrication intègre une rupture de pont thermique, pour un confort intérieur optimal et donc sans incidence sur le budget énergétique du foyer. Leur facilité d'ouverture et de fermeture est aussi un atout essentiel : aucune hésitation à la manœuvrer !
3-Le vitrage à occultation commandée
La révolution la plus spectaculaire, c'est celle du vitrage à occultation commandée. Son principe est celui d'un film de cristaux liquides et de liant, pris entre 2 plaques de verres, relié à une alimentation électrique. Avec le passage de courant, les cristaux liquides s'alignent et rendent la paroi transparente. Sans courant, les cristaux s'orientent de façon aléatoire, et la paroi devient donc opaque – sans pour autant empêcher la transmission de la lumière.
Bien des applications existent pour le vitrage opacifiant : vitrines, cloisons, écrans de sécurité ou de projection, portes, fenêtres, verrières...rendant son usage de plus en plus courant dans les bureaux, les immeubles, les établissements publics ou même les maisons. Il apporte en effet un aspect high tech et épuré, facile d'entretien.
L'innovation va encore plus loin avec la domotique : les vitrages opacifiants peuvent être télécommandés ou programmés pour adapter l'opacité en fonction des conditions climatiques extérieures ou de l'activité à l'intérieur de la pièce. Ils peuvent aussi être couplés à un vitrage isolant ou chauffant, ou à un verre de sécurité (anti-balles, anti-rayons).
Par ailleurs, ce type de vitrage offre une palette de couleurs très large, les cristaux liquides pouvant être colorés.